Maxi Gerardo, l’espoir urugayen du Superstock 600
Maximiliano Gerardo poursuivra sa première saison dans le Championnat d’Europe Superstock 600 à Jerez lors du rendez-vous des 19 et 20 septembre, continuant une aventure qu’il avait commencé en Espagne le 11 avril dernier, au MotorLand Aragón. Gerardo avait commencé sa carrière en 2009 pour très vite être couronné Champion d’Argentine en 250cc. Il courra ensuite en Supersport 600 au Brésil pour décrocher trois nouveaux titres nationaux en 2014, au Brésil, en Argentine et en Uruguay. Une réussite qui lui a valu de traverser l’Atlantique pour tenter sa chance sur le Vieux Continent.
« C’est très différente ce à quoi j’étais habitué en Amérique du Sud ! » commente Gerardo, qui fêtera ses 21 ans le 24 septembre, la semaine suivant Jerez. « J’ai dû apprendre beaucoup de choses très vite parce que c’est une catégorie très compétitive. »
L’Uruguayen occupe actuellement la 21e position du classement STK600, avec une neuvième place à Portimao, où il avait signé le meilleur tour et un nouveau record du circuit, comme meilleur résultat. En dehors de sa performance au Portugal, Gerardo a aussi connu quelques difficultés et trois abandons.
« Je crois que l’année ne s’est pas trop mal passée, » continue le pilote du team Agro-On Wil Sport Racedays, qui court sur Honda CBR600RR. « J’ai été proche des autres pilotes lors des courses et étant donné que c’est ma première année, ça a été très satisfaisant pour moi. Si je peux continuer l’an prochain, j’espère progresser davantage. C’est une catégorie très disputée, tous les circuits européens étaient nouveaux pour moi et je devais me battre contre des pilotes qui connaissaient très bien ces circuits. »
« J’ai essayé de suivre ceux qui étaient devant à chaque course, afin d’apprendre la piste et d’aller de plus en plus vite. Je pense avoir progressé entre Aragón et ma dernière course à Misano. Je me sens plus à l’aise avec le team et plus à l’aise quand il faut rouler au sein d’un groupe de pilotes. En Amérique du Sud, les autres pilotes n’étaient généralement pas si forts. Rouler en groupe est donc quelque chose qu’il faut apprendre. »
Gerardo a encore deux défis devant lui avant de terminer sa saison, ceux de Jerez et de Magny-Cours, deux autres circuits à découvrir.
« Au Portugal, où nous avons fait notre meilleure course, je connaissais la piste parce que j’avais fait un test avec le FIM CEV Repsol l’an dernier, » explique Gerardo. « Ce week-end m’a encouragé et m’a rendu optimiste pour 2016. Rien n’est confirmé pour l’instant mais l’idée est de continuer en Superstock 600 afin de progresser et de faire une bonne saison. »
